Eros Hugo

19 nov. 2015 au 21 févr. 2016

« Ce qu’on appelle passion, volupté, libertinage, débauche, n’est pas autre chose qu’une violence que nous fait la vie », écrit Hugo en 1876. Cette violence touche à la fois aux passions de Victor Hugo qui fut un grand amoureux, et à sa sexualité, qu’on s’est complu à présenter comme frénétique. Elle touche à certaines qualités de son œuvre : la puissance, la générosité, le lyrisme.


Eros Hugo

19 nov. 2015 au 21 févr. 2016

Victor Hugo est à la fois pudeur et excès

Pudeur quand il glorifie, de Cosette à Déa, des amours idylliques, « purs » et presque « chastes ». Pudeur quand il réserve à des publications posthumes les poèmes très sensuels écrits pour ses grands amours que furent Juliette Drouet, Léonie Biard et Blanche Lanvin. Pudeur également quand il s’interdit toute intrusion du côté de l’érotisme, fût-il littéraire, alors que le siècle tout autour de lui y verse abondamment.

La passion

Il est aussi excès dans l’expression des passions au cours de deux scènes presque hallucinées de Notre-Dame de Paris et de L’Homme qui rit. Excès quand il laisse libre cours à la force vitale qui est celle, agissante, chaotique, omniprésente, du dieu Eros. Une extraordinaire puissance porte l’œuvre de Hugo.



« Ce qu’on appelle passion, volupté, libertinage, débauche, n’est pas autre chose qu’une violence que nous fait la vie », écrit Hugo en 1876. Cette violence touche à la fois aux passions de Victor Hugo qui fut un grand amoureux, et à sa sexualité, qu’on s’est complu à présenter comme frénétique. Elle touche à certaines qualités de son œuvre : la puissance, la générosité, le lyrisme.

Victor Hugo est à la fois pudeur et excès. Pudeur quand il glorifie, de Cosette à Déa, des amours idylliques, « purs » et presque « chastes ». Pudeur quand il réserve à des publications posthumes les poèmes très sensuels écrits pour ses grands amours que furent Juliette Drouet, Léonie Biard et Blanche Lanvin. Pudeur également quand il s’interdit toute intrusion du côté de l’érotisme, fût-il littéraire, alors que le siècle tout autour de lui y verse abondamment. 

L'excès

Il est aussi excès dans l’expression des passions au cours de deux scènes presque hallucinées de Notre-Dame de Paris et de L’Homme qui rit. Excès quand il laisse libre cours à la force vitale qui est celle, agissante, chaotique, omniprésente, du dieu Eros. Une extraordinaire puissance porte l’œuvre de Hugo. 

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