Une larme pour une goutte d'eau (Notre-Dame de Paris)

Au-delà de l’illustration destinée à l’édition, les peintres ont cherché à renouveler leur inspiration en puisant leurs sujets non plus seulement dans la bible et l’histoire ancienne, mais dans la littérature moderne.

À partir de 1833, sont régulièrement présentées au Salon des œuvres prenant leurs sujets chez Hugo. Dispersées au fil du temps, inaccessibles au moment de la création du musée, Paul Meurice a commandé à un certain nombre d’artistes des peintures illustrant des moments de la vie de Victor Hugo ou ses écrits.

Ainsi, souhaitant un grand tableau pour Notre-Dame de Paris, il fait appel à Luc-OIivier Merson qui avait illustré le roman dans l’Édition Nationale. Celui-ci reprend la composition qu’il y avait faite pour le chapitre « Une larme pour une goutte d’eau » (Livre VI, chapitre IV), y apportant plusieurs modifications et la complétant, surtout, de la foule gesticulante et hurlante en partie basse, donnant ainsi plus de force dramatique à la composition et mettant en relief Esmeralda et Quasimodo.