Les Orientales

26 mars au 04 juill. 2010

« L’Orient est devenu pour les intelligences autant que pour les imaginations, une sorte de préoccupation générale » écrit Victor Hugo dans sa préface. C’est au début du XIXe, la source vive à laquelle viennent s’abreuver les plus grands peintres romantiques et, cet orient éblouissant et mystérieux, commun à toute une génération d’écrivains et d’artistes, trouve dans Les Orientales un miroir de mots, de couleurs.


Les Orientales

26 mars au 04 juill. 2010

Imaginaire fantasmé

Imaginaire, fantasmatique, tout à la fois cruel et charnel, immobile et mouvant, lumineux et sombre, tout puissant et captif, l’Orient fascine, envoûte, surprend, déroute. Hugo dans son recueil fait alterner épopées guerrières et complaintes charnelles, mais il se fait aussi sensuel, tendre et doux quand il évoque, dans les palais et les sérails, baigneuses, captives, sultanes et autres odalisques.



Entre poésie et peinture, l’exposition fait jouer la gamme de ces correspondances, et met en résonance ces « couleurs orientales » que Hugo lui-même définit dans sa préface comme un oxymore, tout à la fois  « éclatant » et « sombre ». 

Cent oeuvres en correspondance

Une centaine d’œuvres exceptionnelles sont exposées autour d’un ensemble de dessins de Victor Hugo : peintures et œuvres sur papier (Boulanger, Delacroix, Géricault, Devéria, Girodet, Decamps, Chasseriau, Vernet, Portaels), sculptures (Antoine-Louis Barye), mais aussi livres illustrés et gravures (Vivant Denon, Cassas, Dupré, De Launay) qui rendent également compte des villes et des paysages que les voyageurs ont livré à l’imagination et au rêve des lecteurs - Hugo le premier.

Les Orientales

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