"Ecce Lex"

Hugo, Victor (1802 - 1885)

  • Date : En 1854
  • Matériaux et techniques : Plume (technique), Lavis, Crayon, Fusain, Encre, Papier vergé
  • Dimensions : H. 50.8 x l. 34.9 cm
  • Marques et inscriptions : En bas, à gauche, à l'encre brune difficilement lisible : "Victor Hugo."
    A droite : "ECCE LEX / V.H."
  • Numéro d’inventaire : 967
  • Mode d'acquisition : Donation (acte notarié), 1927

Alors qu’il est en exil à Jersey, Victor Hugo est vivement ému par la condamnation à mort, sur l’île voisine de Guernesey, de John Charles Tapner, contre laquelle il proteste et demande une grâce qu’il n’obtiendra pas. Le condamné est exécuté par pendaison le 10 février 1854.

Hugo réalise alors quatre dessins d’un pendu décharné, à sa potence. Celui-ci, « Ecce Lex » a été conservé par Hugo qui l’a toujours accroché près de lui : dans sa chambre de Marine Terrace à Jersey, puis dans son cabinet de travail sous les combles de Hauteville House. Il a gardé le cadre et le montage que lui a donnés Victor Hugo. En 1860, après la pendaison, en Virginie, de l’anti-esclavagiste John Brown, une des quatre versions sera donnée à graver à Paul Chenay, donnant une vocation publiquement militante à cette image  qui reste le dessin le plus emblématique de l’inlassable combat de Victor Hugo contre la peine de mort.

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