Claude Gueux
Steinlen, Théophile Alexandre (1859 - 1923)
- Date : En 1902
- Dimensions : H. 37 x l. 27 cm
- Marques et inscriptions : Tamponné et marqué au verso
En bas du creux de la guillotine, au fusain, "Steinlen"
En bas, à droite, à l'encre "- cette tête de l'homme du peuple,/ cultivez-la, déchifrez-la, arrosez-la, fécon-/ dez-la, éclairez-la, moralisez-la, utilisez-/la; vous 'naurez pas besoin de la couper./ Victor Hugo (Claude Gueux)"
Au revers, à la mine graphite "54", "38 x 28 sv", "cadre pp noir", "cadre noir comme/ pour l'autre" - Numéro d’inventaire : 501
- Mode d'acquisition : Don manuel, 1903
La dénonciation de la peine de mort fut l’un des grands combats de Victor Hugo, commencé avec Le Dernier jour d’un condamné (1839) et Claude Gueux (1834). Ce dernier écrit fut cependant assez peu illustré.
C'est sans doute par conviction que Steinlen choisit de contribuer avec ce dessin au journal Le Rire pour le numéro qu'il publie à l'occasion du centenaire de Victor Hugo le 1er mars 1902. Il livre ainsi une image forte, qui ne soit pas seulement un portrait – nécessairement fictif – mais une image qui ait force de symbole.
Aussi Steinlen place-t-il ce visage de forçat, tondu, nous fixant, dans la lunette ouverte de la guillotine. Il l’accompagné d’une inscription manuscrite au-dessous, reprenant l’injonction de Victor Hugo dans son récit : « Cette tête de l’homme du peuple, cultivez-la, défrichez-la, arrosez-la, fécondez-la, éclairez-la, moralisez-la, utilisez-la ; vous n’aurez pas besoin de la couper ».
Les autres œuvres

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"Aimons toujours, aimons encore", Vers 1886
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